
Son métier l'amène à militer au sein de l'Union des typographes. Il occupe également des fonctions au Conseil des métiers et du travail de Montréal (CMTM) et au Conseil des métiers et du travail du Canada (CMTC) (1909-1911). Candidat défait du Parti ouvrier aux élections provinciales de 1908, fondateur du journal «Le Monde Ouvrier», en 1916, il reste un ardent promoteur du syndicalisme international malgré la montée du syndicalisme catholique au cours des années 20 et 30. Son influence est telle que plusieurs le considèrent comme la figure dominante du syndicalisme international au cours du premier demi-siècle au Québec.
En complément: Éric Leroux, Gustave Francq : figure marquante du syndicalisme et précurseur de la FTQ, Coll. «Études québécoises», Montréal, VLB, 2001, 371 pages. André E. Leblanc, Gustave Francq : un pionnier du mouvement syndical au Québec, Montréal, FTQ, 1991. FTQ, L'histoire de la FTQ: des tout débuts jusqu'en 1965, Montréal, FTQ, 1988, 384 pages.