Pacifique Plante, chef de la police de Montréal |
8 octobre 1954
Dix-sept mois après la fin de l'enquête menée par Pacifique Plante et Jean Drapeau
sur la corruption policière à Montréal, le juge François Caron remet son jugement.
Dans son verdict de 225 pages, le juge Caron dénonce la négligence des conseillers municipaux dans le dossier de la corruption. Quelques-uns recevront des motions de blâme, sans plus. Une vingtaine de policiers montréalais sont également pointés du doigt. Certains, dont le chef Albert Langlois, seront destitués, d'autres blâmés ou condamnés à payer des amendes. Sans faire disparaître les activités illicites (paris, prostitution), l'enquête aura permis d'entraver temporairement le travail du crime organisé à Montréal. Soulignons que ce verdict est prononcé alors que Montréal est en pleine campagne électorale municipale, l'avocat Jean Drapeau étant un des candidats à la mairie.
En référence: Le Devoir, 9 octobre 1954, p.1-8.
En complément: Robert Rumilly, Histoire de Montréal, Tome V, 1939-1967, Fides, Montréal, p.135-146. Le Mémorial du Québec, tome VI, 1939-1952, Montréal, éd. La Société du Mémorial, 1979, p.316.
Crédits pour la photo: Année: 1954. © Ville de Montréal. Gestion des documents et archives. Auteur: Inconnu. Référence: Ville de Montréal. Gestion des documents et archives. Numéro original de la pièce : Z-551-1..