Parquet de la Bourse de Montréal |
13 février 1969
Une violente explosion fait 27 blessés et cause pour des centaines de milliers de dollars de dégâts à la Bourse de Montréal.
Des murs et une partie du plafond cèdent sous le choc de l'engin que la presse décrit comme une «super-bombe». Il y a 400 personnes sur place à ce moment, mais aucune perte de vie n'est déplorée. Commentant l'événement avec une pointe d'ironie, le président de la Bourse, Charles B. Neapole, déclarera : «You might say that the market went up!» Les pouvoirs politiques promettent une intervention vigoureuse pour mettre fin à cette vague d'attentats terroristes qui déferlent sur le Québec, et plus particulièrement Montréal. Le premier ministre Jean-Jacques Bertrand signale qu'une récompense de 50 000 $ sera offerte pour obtenir des informations sur les personnes associées à ces explosions. Pour lui : «Devant le recours au terrorisme et à la violence, un peuple n'a pas le droit de s'incliner.»
En référence: Le Devoir, 14 février 1969, p.1-2, 6 à 9. Allan Swift, Presse canadienne, 3 décembre 1999, http://www.vigile.net/9912/bourse.html
En complément: Marc Laurendeau, Les Québécois violents, Montréal, Boréal, 1990, 351 pages. Louis Fournier, F.L.Q : histoire d'un mouvement clandestin, Montréal, ditions Québec/Amérique, 1982, 509 pages.
Crédits pour la photo: Année: 1970. © Office du film du Québec Auteur: Henri Rémillard. Commanditaire: Ministère des Communications. Référence: Archives nationales du Québec, à Montréal Fonds E6, S7, cote: p700690.