Jean Charest, homme politique |
15 décembre 1993
Peu de temps après la démission de l'ex-première ministre Kim Campbell
, le Sherbrookois Jean Charest
accède au poste de chef intérimaire du Parti progressiste-conservateur du canada (PPC).
Candidat défait lors de la course au leadership de 1993, Charest a une lourde tâche devant lui puisque le PPC a connu la pire performance de son histoire lors de l'élection du 25 octobre 1993 en faisant élire seulement deux députés (dont Charest lui-même). De plus, le PPC est confronté à une dette de 7 millions de dollars et à la montée de deux autres formations politiques : le Parti réformiste et le Bloc québécois. Affirmant qu'il a «l'autorité nécessaire pour entreprendre le processus de restructuration» du parti, Charest lance à ses troupes : «J'entends gagner l'appui des Canadiens en ayant recours à la vieille méthode : une personne à la fois.»
En référence: Le Devoir, 15 décembre 1993, p.A4.
En complément: André Pratte, L'énigme Charest, Montréal, Boréal, 1998, 358 p.
Crédits pour la photo: Année: 1997. © nd Auteur: Inconnu. Référence: Collection publique.