Jack Layton, chef du Nouveau Parti démocratique (NPD) |
26 janvier 2003
Dès le premier tour de scrutin, le Québécois d'origine Jack Layton remporte la course au leadership du Nouveau Parti démocratique (NPD). Layton obtient 53,5 % des voix, ce qui lui permet de devancer facilement ses cinq opposants, dont ses deux plus sérieux rivaux, les députés Bill Blaikie et Lorne Nystrom qui reçoivent respectivement 24,7 % et 9,2 %.
Natif de Hudson, au Québec, Layton, qui succède à Alexa McDonough, s'exprime très bien en français. Ex-conseiller municipal à Toronto, il a tenté à deux reprises -1993, 1997- , mais sans succès, de se faire élire à la Chambre des communes sous la bannière néo-démocrate. Le NPD compte 14 députés à Ottawa. Les militants espèrent que leur nouveau chef, reconnu comme un ardent défenseur de l'équité sociale en matière de logement et de transport, leur permettra de faire des percées en Ontario et au Québec lors de la prochaine élection générale prévue pour 2004. Les positions centralisatrices du NPD risquent toutefois de leur nuire au Québec, une situation à laquelle Layton fait allusion dans ses propos : «On doit trouver une manière de poursuivre nos vues dans le contexte d'un fédéralisme asymétrique. Et je veux souligner que c'est très important d'avoir une certaine flexibilité dans notre fédéralisme.»
En référence: Le Devoir, 24 janvier 2003, p.A3, 27 janvier 2003, p.1, A3 et A8.